Basé une idée de Ma Lecturothèque, il s’agit de citer les premières lignes d’un livre pris dans sa bibliothèque. Cela vous permet de découvrir l’univers d’un auteur et qui sait de vous donner envie de lire l’ouvrage, et de mon côté, de me replonger dans des vieux livres et de les relire, qui sait? Le concept m’a fait songé au Test de la Page 99, précédemment évoqué dans un article du Baz’Art, et j’y ai immédiatement adhéré!
Pour ce quatrième rendez-vous, qui je l’espère sera publié tous les mercredis, voici quelques lignes d’un livre de ma bibliothèque: Magie Verte, une anthologie de feues les éditions Oxymore, que j’ai réussi à trouver sur priceminister.
Je ferais bientôt un article pour la série « Choisir un livre », article qui portera sur les boîtes d’éditions que je suis les yeux fermés, et la première à laquelle je pense est sans hésiter « Oxymore », crée par Léa SILHOL… Pour faire simple, à chaque fois que je vois un ouvrage à prix abordable de cet éditeur, je me l’offre sans même consulter le résumé, et à chaque fois c’est parfait!
Pour en revenir à « Magie Verte », en voici le début, les premières lignes de la première nouvelle publiée dans l’ouvrage, écrite par Claude MAMIER
» Paddy O’Reilly bourra sa pipe et en tira une bouffée. Dehors, le soleil descendait sur l’Atlantique, dessinant sur les flots un ruban irisé qui s’étendait au fil des minutes. Paddy sourit. Il arriverait un moment, il le savait, où la mer tout entière brillerait ainsi, mêlant le ciel et l’eau dans une blancheur qui masquerait l’horizon. Même si sa petite-fille, habituée à la vie londonienne, ne le comprendrait jamais, c’était pour ces quelques instants quotidiens qu’il s’accrochait à sa vieille maison rongée par les embruns, à l’extrême nord de l’Irlande. «
Réaliser un recueil de nouvelles est un exercice difficile. Personnellement, j’aime qu’il y ait une cohérence claire entre les textes, que tous soient liés par une trame, même légère. En cela, « Les contes de la Tisseuse » de Léa SILHOL, est une réussite. Le choix de la première nouvelle est primordial, et donne le ton à l’ouvrage.
Au moment où j’écris ces lignes, je m’apprête à lire ce livre et ne le connaît donc pas encore, mais ces « Premières Lignes » sont encore une fois de bon augure. Le style est simple, mais attrayant. On a envie de savoir plus sur ce vieil Irlandais buté, et envie de découvrir son histoire. Nul doute que vous lirez prochainement une chronique sur cet ouvrage, qui en plus se lie parfaitement au challenge Faerie du Bazar de la Littérature!
3 commentaires sur “Premières Lignes #4: Magie Verte”