Actualités·Premières Lignes

Premières Lignes #55: Orgueil et Préjugés

Basé une idée de Ma Lecturothèque, il s’agit de citer les premières lignes d’un livre pris dans sa bibliothèque. Cela vous permet de découvrir l’univers d’un auteur et qui sait de vous donner envie de lire l’ouvrage, et de mon côté, de me replonger dans des vieux livres et de les relire, qui sait? Le concept m’a fait songé au Test de la Page 99, précédemment évoqué dans un article du Baz’Art, et j’y ai immédiatement adhéré!

Pour ce cinquante-cinquième rendez-vous, publié tous les mercredis, voici quelques lignes d’un livre de ma bibliothèque: Orgueil et Préjugés de Jane Austen.

 » Il est une vérité universellement admise: un célibataire en possession d’une fortune solide doit avoir besoin d’une femme. 

Quelque peu connus que puissent être les sentiments ou les projets d’un tel homme lorsqu’il s’établit pour la première fois dans une région, cette vérité est tellement ancrée dans l’esprit des familles avoisinantes, qu’il est considéré comme la propriété légitime de l’une ou l’autre de leurs filles. 

− Mon cher Mr.Bennet, lui dit un jour sa femme, avez–vous appris que Netherfield Park est pourvu d’un locataire? 

Mr. Bennet lui répondit que non. 

− Mais il l’est bel et bien, répliqua–t–elle, car Mrs. Long sort d’ici, et m’a conté toute l’affaire.

Mr. Bennet ne répondit rien. 

− Voulez−vous savoir qui l’a loué? s’écria impatiemment sa femme.

− Vous, vous êtes désireuse de me le dire, et moi, je n’ai pas d’objection à l’entendre. 

C’était là une invitation suffisante. « 

« Orgueil et Préjugés » fait partie de mes classiques absolus, de ceux que je lis régulièrement avec plaisir. Le style d’AUSTEN a certes vieilli, mais les années ne lui ont donné que du charme. L’histoire est toujours aussi savoureuse malgré les relectures, les personnages toujours aussi attachants et fascinants, l’humour so british toujours aussi présent.

Chose assez rare pour être soulignée, l’adaptation avec Keira KNIGHTLEY est aussi pour moi un film culte. On se retrouve souvent frustré devant un film tiré d’un livre, et le réalisateur Joe WRIGHT a réussi à sublimer l’ouvrage d’AUSTEN.

Enfin, je ne peux que conseiller que la magnifique version de Margaux MOTIN, parue chez Tibert Editions, et qui a servi de photo de couverture.

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10 commentaires sur “Premières Lignes #55: Orgueil et Préjugés

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