Historique·Livres

Mademoiselle Elisabeth

Mademoiselle Elisabeth (Les Eternelles t. 1) par [Virginie Begaudeau]Auteur : Virginie Bégaudeau

Année : septembre 2019

Édition : BoD

Nombre de page : 672

Pour l’acheter : amazon, BoD

Note : 4/5

Résumé :

Eté 1868.

L’illustre famille Calys tente d’étouffer un scandale. Elisabeth n’épousera pas ce riche industriel à qui elle est promise. A l’aube de ses quinze ans, elle lutte contre une mère despote et un père hors-la-loi. C’est alors que Jean-Jacques, capitaine écorché vif, bouleverse sa vie et devient le héros dont la jeune fille a tant besoin. Un idéal qui lui donne la force de fuir sa condition et d’échapper à son mariage arrangé. Il la protège, la fascine, lui apprend à être fière.

Elle l’arrache à ses peurs et, ensemble, ils inventent leur liberté. Mais Elisabeth découvre que Jean-Jacques n’est pas celui qu’elle a imaginé et que leur rencontre n’est pas accidentelle.

« Mademoiselle Elisabeth » c’est l’histoire d’une jeune femme affranchie et d’un amour fou. L’histoire d’un rêve presque éternel.

L’avis d’Elodie:

Avant tout, je tenais à remercier l’autrice Virginie Bégaudeau pour avoir accepté ma demande de service presse via la plateforme Simplement Pro.

Si je ne suis pas une grande fan de romances, j’aime beaucoup les romans historiques et n’en avais pas lu de nouveau depuis longtemps… Le dernier évoqué sur le blog était une relecture, Ces belles inconnues de la Révolution de la regrettée Juliette Benzoni.

Dans l’ensemble, j’ai apprécié ma lecture. Le style de l’autrice est fluide, agréable et facile à lire, bien qu’extrêmement travaillé, notamment en terme de vocabulaire. Le langage est typé fin 19e sans que cela en soit dérangeant.

Les personnages sont bien pensés, en particulier l’héroïne Elisabeth dont la personnalité évolue de manière intelligente au fil de l’ouvrage. C’est le genre de damoiselle que j’aime croiser au fil de mes découvertes littéraires: une jeune femme refusant le carcan de la société, souhaitant son indépendance, aspirant à la liberté. Une femme voulant faire ses choix, rejetant les convenances surfaites. Une ligne directrice bien féministe donc. Il s’agit d’un caractère remarquable pour l’héroïne dans le sens où l’héroïne est en avance sur son temps, l’histoire se déroulant en 1868.

Je dois avouer par contre avoir des réserves sur le rythme de l’ouvrage. La première partie m’a semblé longue, voir même un peu poussive. J’ai eu des hésitations et ai finalement choisi de faire une pause dans ma lecture, avant de la reprendre plus tard… et bien m’en a pris. La seconde partie a été plus à mon goût, et qui m’a parue plus dynamique et mieux ficelé. Les événements s’enchaînent avec davantage de fluidité et j’ai dévoré la fin de l’ouvrage, jusqu’à une fin remarquable.

La fin justement m’a plu à titre personnel, même si elle semble être clivante au vu des commentaires vu sur Instagram. Je l’ai trouvée emplie d’émotions et justifiée au vu de la progression des romans.

En conclusion:

Une lecture agréable, un peu bancale à mes yeux en terme de rythme, mais qui m’a émue à la fin. Le style d’écriture est superbe et de bon présage pour les autres romans de l’autrice, que je me mets de côté dans ma PAL!

Pour aller plus loin:

Un commentaire sur “Mademoiselle Elisabeth

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