Basé sur une idée de Ma Lecturothèque, il s’agit de citer les premières lignes d’un livre pris dans sa bibliothèque. Cela vous permet de découvrir l’univers d’un auteur et qui sait de vous donner envie de lire l’ouvrage! Et de mon côté, cela me permet de me replonger dans des vieux livres et de les relire, qui sait? Ou encore de les sortir de ma PAL dans laquelle ils sont depuis trop longtemps perdus! Le concept m’a fait songé au Test de la Page 99, précédemment évoqué dans un article du Baz’Art, et j’y ai immédiatement adhéré.
Pour ce trente-septième rendez-vous de cette chronique publiée tous les mercredis , voici quelques lignes d’un livre de ma PAL: « Les Chroniques des Fleurs d’Opale« , d’Ielenna.
« Plus de trente ans.
Voilà plus de trente ans que je veille sur toi. Un temps à la fois si fugitif et si conséquent. Il n’est guère en mon habitude de me tourner, regard vers le passé, vers les pas tracés. Mais ce jourd’hui, plus que jamais, mon coeur se dédie à ces années, dont certaines, que tu n’as pas connues. Des souvenirs comme tant d’autres, comme tu en as, comme tu t’en forgeras. Et je puis t’assurer que je n’en suis pas indigente!
J’ai connaissance, bien souvent malgré moi, des rumeurs éventées, des billevesées proférées à mon encontre. A propos de mes origines qui font de l’esclandre, de mon parcours sur le layon escarpé de ma vie si singulière. A propos de toi, de ton père, de ceux que j’ai chéris ou simplement rencontrés au détour du chemin. La vérité ne mérite toujours pas d’être rétablie dans les oreilles des sots aveuglés par leurs convictions, puisqu’elle ne saurait que leur fournir le fil de leurs tissus de mensonges.«
J’ai eu la joie de pouvoir acquérir cet ouvrage lors du Salon Fantastique de Paris, directement sur le stand de l’auteure, et au vu de ces premières lignes, je suis d’autant plus ravie!
En toute sincérité, je suis à l’heure actuelle à un peu plus de la moitié de l’ouvrage, et en suis complètement satisfaite. Cela fait du bien de lire un livre de jeune auteure réussi, après les déceptions qu’ont été Les Ailes d’Emeraude ou dans une moindre mesure Edwenn, Le Monde des Faes. Ici, on sent que Ielenna maîtrise son propos et son univers, tout s’agence merveilleusement bien, on s’attache très vite aux personnages, le style d’écriture est simple, mais extrêmement efficace… Bref, une énumération de points positifs qui devraient vous faire comprendre à quel point je passe un bon moment en lisant ce beau livre, à la sublime couverture illustrée par Anna Dittmann.
A mettre entre toutes les mains!
Ce livre me faisait déjà très envie avant mais maintenant encore plus!! 😉 Et la couverture est effectivement sublime!!